EN DETAILS​

 

Développée grâce au Dr P. Nogier en 1951, elle vient enrichir la cartographie de l’oreille, préalablement limitée aux trajets des méridiens la parcourant, et aux seuls effets de leurs points d’acupuncture (abaisser la chaleur interne, réduire la douleur localement, etc).

 

La somatotopie auriculaire, représentation des points de correspondance des différentes parties du corps sur le pavillon de l’oreille, est aujourd’hui aussi bien développée en médecine chinoise qu’en médecine occidentale.

 

Une analyse minutieuse de l’oreille permet de déterminer les déséquilibres sous-jacents. L’auriculothérapeute constatera les différences de couleurs, de température, ainsi que la présence d’aspérités, qui permettront de parfaire l’anamnèse.

 

À l’aide d’un stylet, il cherchera les points douloureux, points d’alarme, pour les stimuler par pression forte, puncture, magrain magnétique ou laser. L’information neuro-cérébrale est transmise de façon immédiate en raison d’une riche innervation de la zone pavillonnaire.

 

Parmi ses bienfaits, elle :

 

     • entraîne la libération d’endorphines, hormones augmentant la

       résistance à la douleur dans tout le corps (arthrose, lumbago,

       névralgie, sciatique, cervicalgie, migraine, dent, épaule, genoux… ;

 

     • réduit le stress, l’anxiété, la dépression, l’hypertension, l’insomnie et

       améliore la qualité du sommeil ;

 

     • améliore les symptômes digestifs (constipation, diarrhée,

       hémorroïde…) ;

 

     • prépare à l’extraction dentaire (pensez à réaliser la séance la veille !) ;

 

     • accompagne la perte de poids et le sevrage alimentaire, tabagique ou

       alcoolique.

 

L’utilisation d’aiguilles à demeure ou l’application de magrains auriculaires, petites graines scotchées sur chaque point en fin de séance, permettent de stimuler les points plusieurs jours après la séance, afin de redonner l’information au corps. C’est le petit « plus » de l’auriculothérapie.